J'ai lu Wave de Sonali Deraniyagala, et j'ai adoré !

Ce livre, on n'est plus vraiment comme avant une fois qu'on l'a lu.

Car il prend aux tripes, car ce n'est pas un romant, mais le récit d'un morceau de vie, et non des moindres...

Wave, c'est l'histoire de Sonali Deraniyagala, qui se trouvait avec toute sa famille sur les côtes du Sri Lanka, le fameux matin du 26 décembre 2004, quand une certaine vague a ravagé une partie du pays.

Wave commence quelques minutes juste avant le pire. Et nous raconte la vie (ou la sur-vie) de Sonali Deraniyagala les jours et les années qui ont suivi ce moment, cet instant, où elle a tout perdu, tout perdu sa famille, son mari, ses 2 enfants, ses parents. Seule survivante de son petit noyau familial. C'est le récit qui passe d'un bonheur parfait au pire, en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire.

Au fil de ces 278 pages, on est aussi bouleversé que Sonali Deraniyagala, qui n'arrive pas à admettre que tous ont disparu. Qui arrive à survivre, mais qui vit en permanence avec la mémoire de ses enfants et de son mari. Où chaque moment, chaque endroit, chaque objet, chaque prétexte lui permettent de les faire revivre dans ses souvenirs, comme si ils étaient encore là, avec elle. Car jusqu'à la fin du livre, ils sont tous présents avec elle. Par les pensées et les souvenirs.

Parce que pour elle, la vie continue malgré tout. Même si elle se sent coupable d'être encore en vie. Et pas eux.

C'est bien écrit, c'est parfaitement écrit, ce n'est pas redondant, ce n'est pas larmoyant, c'est juste juste. Et je n'ose imaginer le courage et la force qu'il a fallu à Sonali Deraniyagala pour sortir tous ces mots sur papier. Pour retranscrire ce par quoi elle est passée.

Un beau livre, plein d'émotions et de vie malgré tout, à lire et à relire, pour prendre encore plus le temps de savourer chaque instant de bonheur dont est faite notre petite vie.

Plus d'infos : ici

Merci aux Editions Kero pour l'envoi de cet ouvrage.

Comments

[Cajou]

Une histoire dramatique en effet. J'ai moins apprécié que toi... je suis restée un peu en retrait (peut-être pour me protéger d'une identification qui serait trop douloureuse à encaisser) mais ça n'enlève pas les qualités de ce roman.

Je me suis permis de citer ton billet -plus élogieux que le mien- à la fin du mien :)

Au plaisir de te lire,

Cajou