J'ai lu Une nuit, Markovitch de Ayelet Gundar-Goshen
Le résumé de la quatrième de couverture :
1939. Zeev Feinberg et Yaacov Markovitch quittent leur petit village de Palestine, direction l'Allemagne, où ils ont pour mission d'épouser de jeunes Juives afin de les sauver des griffes des nazis. De retour chez eux, ils leur redonneront leur liberté en divorçant. Mais si Zeev a bien l'intention de retrouver la femme qu'il aime et son enivrant parfum d'orange, Yaacov, lui, ne tient pas à laisser partir Bella, « la plus belle femme qu'il ait vue de sa vie ». Cette dernière est pourtant déterminée à s'en séparer...
À travers le destin de personnages inoubliables, Ayelet Gundar-Goshen signe une fresque tour à tour drôle, tendre et déchirante, avec pour toile de fond la création de l'État d'Israël.
Un roman chargé d'Histoire et d'histoires de familles. Avec des personnages à la fois durs et attachants pour certains, tendres et attendrissants pour d'autres. Un roman avec lequel on ne peut pas être insensible en tout cas. Markovitch, et ses compères. La femme qu'il aime et qu'il désire plus que tout. Qu'il retient en lui refusant le divorce. Mais qu'elle ignore complètement. Qui vit à ses côtés sans le regarder ni lui parler. Puis Markovitch et le fils de Bella, qu'il élèvera comme son propre fils. Sans rien attendre en retour. Ou presque.
Sur fond de guerres, on suit les générations, les enfants, la vie qui continue avec son lot de secrets, de non-dits. Mais qui finissent toujours par se savoir. Et être découverts par les principaux intéressés. On voyage souvent en bateau avec des allers-retours vers l'Europe. Certains passages sont assez crus, violents. D'autres sont plus émouvants. A chaque page son lot de petits bonheurs ou petits malheurs. En tout cas, on ne s'ennuie pas au fil de ces 476 pages. A découvrir en tout cas.
476 pages / 23 euros
Merci aux Editions des Presses de la Cité pour l'envoi de ce roman !