J'ai lu La Maison au bord de la nuit de Catherine Banner
Le résumé de la quatrième de couverture :
C'est ici, dans la Maison au bord de la nuit, sur fond de guerre ou de paix, de crise ou de prospérité, que trois générations d'Esposito vont vivre, mourir, aimer, se déchirer, s'effondrer et se relever, sous le regard de la sainte patronne locale, Sant'Agata, toujours prompte à réaliser quelques miracles...
Dans cette saga familiale qui témoigne d'une maîtrise romanesque rare, Catherine Banner donne vie à une constellation de personnages inoubliables.
Que l'on passe un bon moment avec ce roman et avec les différentes générations de la famille Esposito ! Maintenant, j'ai très envie d'aller quelques jours en vacances sur une belle île italienne comme celle décrite au large de la Sicile, pour prendre le temps, me promener au milieu des odeurs des bougainvilliers, et savourer les gourmandises locales sur la terrasse d'un café comme celui dans lequel une bonne partie du roman se déroule.
Ce roman nous fait voyager dans le temps, sur quatre générations de la famille Esposito, on y suit les différentes crises, guerres, jusqu'à aujourd'hui, sur cette belle île au départ nue de tout progrès, puis au fil des décennies, équipée comme tout autre morceau de pays moderne. Le lien qui retient la famille à l'ile de Castellamare, c'est le café 'au bord de la nuit', que toutes les générations (ou presque) souhaiteront tenir.
On rencontre Amedeo dès les premières pages, alors enfant (un bébé abandonné par ses parents). Puis devenu médecin à la campagne, puis rapidement lors de son premier travail en tant que médecin sur la petite île de Catellamare, de laquelle il tomba amoureux à peine débarqué. C'est ce qui fait la particularité de cette île : bon nombre de ceux qui y arrivent ne souhaitent plus la quitter tant ils tombent sous son charme.
Sur les différentes générations, il se passe un bon nombre d'événements, de rebondissements. On ne s'ennuie pas avec ce roman, et on s'attache à cette famille. Qui se déchire parfois, se retrouve, s'aime. J'ai apprécié l'histoire dans son ensemble, les liens qui se retrouvent sur les années, rapprochent et éloignent certains des personnages, les détails sur les paysages, les odeurs, les petits plats. Un beau roman, qui fait du bien, à déguster avec un bon café italien. A découvrir !
510 pages / 22 euros
Merci aux Editions des Presses de la Cité pour l'envoi de ce roman !