J'ai lu Autoportrait en chevreuil de Victor Pouchet (Editions Finitude)
Le résumé de la quatrième de couverture :
Avril s’inquiète pour Elias. Elle l’aime, mais il est si secret, si étrange parfois. Craintif, aussi. Elle voudrait comprendre ce qui le tourmente, ce qui l’empêche de vivre pleinement.
Mais comment Elias pourrait-il lui confier ce qu’a été son enfance ? Pas facile, dans un petit village, d’être le fils du « fou ». De celui qui se dit magnétiseur, médium ou même paradoxologue et qui fait subir à sa famille la tyrannie de ses discours et de ses délires.
L’amour d’Avril suffira-t-il pour qu’Elias échappe à cette enfance abîmée ?
Belle découverte avec ce roman qui se laisse dévorer en quelques soirées, qui nous livre les secrets du fils du magnétiseur, Elias, dans son enfance, puis dans sa vie d'adulte. Une vie presque ordinaire, à quelques nombreux détails près. Je ne dévoilerai pas trop de l'intrigue pour laisser tout le plaisir à la lecture mais on se laisse agréablement porter par l'ensemble, par les détails de la vie d'un enfant puis d'un adulte avec un père aux croyances et pratiques peu ordinaires.
J'ai apprécié chacune des trois parties du roman, à trois voix, qui nous dévoilent petit à petit toutes les facettes de l'histoire. Et cette couverture, juste parfaite, comme un clin d'oeil au salon de ce père peu commun. Un livre parfait pour cette saison, qui nous intrigue, qui nous porte et nous emmène dans cette famille avec finesse et sans jugement. A découvrir !
176 pages / 16,50 euros
Merci aux Editions Finitude pour l'envoi de ce roman !