J'ai lu Et le désert disparaîtra de Marie Pavlenko (Editions Flammarion Jeunesse)
Le résumé de la quatrième de couverture :
Samaa vit dans un monde qui pourrait être le nôtre bientôt. La vie a presque entièrement disparu de la surface de la Terre. Le sable a tout dévoré.
Son peuple, nomade, traque les derniers arbres et vend leur bois pour survivre. Samaa aimerait être chasseuse, elle aussi, mais c’est une charge d’homme. Un jour, elle désobéit et suit les chasseurs.
Mais le désert a mille visages. Samaa se perd, et fera une rencontre qui changera le destin de sa tribu à jamais.
Un roman qui fait réfléchir, qui nous projette dans un futur où les arbres ont disparu, où le désert est partout, où l'on boit de l'eau en gel, où il faut des cartouches d'oxygène... Où les chasseurs ne chassent pas d'animaux, car ils ont presque tous disparu, mais partent à la quête de bois, devenu monnaie d'échange de haute valeur à cause de sa pénurie... Samaa, notre jeune héroïne vit dans ce monde, qui est bien différent de celui où nous évoluons. Dans sa tribu, il y a une Ancienne, qui tente de faire comprendre les choses, mais en vain. Un jour, Samaa se retrouve confrontée avec une réalité qu'elle n'a jamais connue, et qui changera sa vision à jamais de la vie. Car les ressources sont précieuses, ce roman nous le rappelle avec brio.
J'ai apprécié cette lecture, avec des mots détournés, un futur qui fait froid dans le dos, et un récit qui ne laisse pas indifférent. J'ai hâte de le faire lire à mon grand loulou, car je trouve qu'il est intéressant puisqu'il pourrait présenter le monde dans lequel nous vivons dans quelques siècles si rien ne change dans nos habitudes et façons de faire. Vive les arbres, les fleurs, et les petits buissons !
240 pages / 14 euros
Merci aux Editions Flammarion Jeunesse pour l'envoi de ce roman !