J'ai lu Un bonheur que je ne souhaite à personne de Samuel Le Bihan (Editions J'ai Lu)

Le résumé de la quatrième de couverture :

« Être heureux, ça s’apprend ? » Laura, jeune mère de deux garçons dont un autiste, se pose cette question le jour où elle comprend qu’elle est en train de passer à côté de sa vie. Forte de son amour inépuisable et de sa détermination face au handicap de son fils, elle a très vite choisi de ne pas subir mais d’agir. Mais ne s’oublie-t-elle pas trop dans cet éprouvant combat qu’elle mène au quotidien ?
Alors que le fragile édifice qu’elle a construit menace de s’effondrer, une rencontre inattendue s’offre comme une chance de sauver les siens. Saura-t-elle la saisir ?

Gros coup de coeur pour ce roman qui est un peu plus qu'un roman, mais un témoignage de vie romancé par l'auteur. En effet, Samuel Le Bihan nous offre ici un vrai bonheur à lire, malgré les difficultés rencontrées par notre héroine, Laura, dans son quotidien de mère célibataire élevant ses deux enfants, Ben, jeune adolescent, et César, enfant de sept ans, un peu différent, diagnostiqué autiste. Elle les aime plus que tout, ses enfants, et elle est prête à soulever des montagnes pour faire en sorte que César ait une vie normale, malgré sa différence. Avec les regards des autres, les jugements, les a prioris qui vont avec, forcément. On a envie de rentrer dans l'histoire pour l'aider à trouver l'AVS qui permettra la rentrée en classe de CP, on voudrait l'aider pour qu'elle puisse souffler quelques heures.

Mais attention pas de larmes ni de drame ici, au contraire, toujours l'espoir et l'envie d'avancer, et l'amour toujours. Ne rien lâcher, avancer coûte que coûte. Car les parents doivent y aller pour faire bouger les choses, rien n'est simple ni acquis dans le quotidien d'un petit autiste, ni du coté des progrès, ni de celui des aides éventuelles extérieures... Merci pour ce grand bonheur et cette histoire touchante.

250 pages / 7,20 euros

Merci aux Editions J'ai Lu pour l'envoi de ce roman !