J'ai lu La Petite Dernière de Fatima Daas (Editions Notabilia)
Le résumé de la quatrième de couverture :
Je m’appelle Fatima Daas. Je suis la mazoziya, la petite dernière. Celle à laquelle on ne s’est pas préparé. Française d’origine algérienne. Musulmane pratiquante. Clichoise qui passe plus de trois heures par jour dans les transports. Une touriste. Une banlieusarde qui observe les comportements parisiens. Je suis une menteuse, une pécheresse. Adolescente, je suis une élève instable. Adulte, je suis hyper-inadaptée. J’écris des histoires pour éviter de vivre la mienne. J’ai fait quatre ans de thérapie. C’est ma plus longue relation. L’amour, c’était tabou à la maison, les marques de tendresse, la sexualité aussi. Je me croyais polyamoureuse. Lorsque Nina a débarqué dans ma vie, je ne savais plus du tout ce dont j’avais besoin et ce qu’il me manquait. Je m’appelle Fatima Daas. Je ne sais pas si je porte bien mon prénom.
Pour son premier roman, Fatima Daas nous livre un style vif, frais, addictif, répétitif pour marteler ses idées et ses pensées. Des chapitres courts et rythmés, qui se suivent, avancent dans le cheminement de notre personnage central, affinent et affirment son caractère, ses choix, ses prises de position, ou de non-position. J'ai voyagé au fil des pages, en métro, en région parisienne, et un peu plus loin, dans la famille.
J'ai apprécié l'immersion dans sa vie, dans son quotidien, dans sa vie de famille, avec par-ci par-là des phrases en arabe, traduites pour les non-initiés. Ce livre est un peu comme un journal intime, une petite note de douceur dans un monde de bruts, où l'on se dévoile, mais pas devant tout le monde pour éviter les jugements trops tranchés. Une belle découverte de cette rentrée, originale, vivante et dans l'action. A lire !
192 pages / 16 euros
Merci aux Editions Notabilia pour l'envoi de ce roman !