J'ai lu Nous vivions dans un pays d'été de Lydia Millet (Editions Les Escales)

Le résumé de la quatrième de couverture :

Une grande maison de vacances au bord d’un lac. Cet été-là, cette maison est le domaine de douze adolescents à la maturité étonnante et de leurs parents qui passent leurs journées dans une torpeur où se mêlent alcool, drogue et sexe.

Lorsqu’une tempête s’abat sur la région et que le pays plonge dans le chaos, les enfants – dont Eve, la narratrice – décident de prendre les choses en main. Ils quittent la maison, emmenant les plus jeunes et laissant derrière eux ces parents apathiques qu’ils méprisent et dont l’inaction les exaspère autant qu’elle les effraie

Wahou, attention, voici une lecture qui nous entraîne à merveille dans son intrigue. Un été, comme tous les autres étés, une grande maison est le terrain d'accueil pour les vacances d'un groupe d'adolescents et de leurs parents. Les aînés passant leur temps dans leur petit monde, laissant les plus jeunes à leurs jeux et découvertes. Quand le chaos arrive sans prévenir : une tempête sévit, et nos adolescents se retrouvent séparés de leurs parents, devant se débrouiller seuls, trouver de la nourriture, survivre... Dans un contexte où certains profitent de la situation pour voler, menacer, et trouver de quoi manger.

Nous vivons l'histoire à travers les pensées d'une des jeunes, Evie, et nous avons ainsi le sentiment de faire partie de la bande, d'aller les aider à se défendre, à retrouver leurs parents. Un peu une vision du monde dans sa pire version, quand il n'y a plus de limite, quand la nature se déchaîne, et que les générations veulent prendre le devant l'une sur l'autre... A lire absolument !

250 pages / 21 euros

Merci aux Editions Les Escales pour l'envoi de ce roman !