J'ai lu Vaste comme la nuit de Elena Piacentini (Editions Fleuve Noir)
Le résumé de la quatrième de couverture :
Une forêt où rôde un étrangleur de bêtes.
Trois maisons isolées en lisière de forêt et l'Eaulne pour frontière..."
La capitaine Mathilde Sénéchal n'aurait jamais imaginé retourner sur les lieux de son enfance, un petit village non loin de Dieppe. Mais quand Lazaret, son ancien chef de groupe, lui fait parvenir une lettre sibylline, elle comprend qu'elle va devoir rouvrir une enquête vieille de trente ans. Qu'elle le veuille ou non, le passé ne meurt jamais. Il a même des odeurs, ces odeurs qu'elle sait identifier comme personne et qui sont aussi son talon d'Achille. Il est temps pour elle de sonder sa mémoire défaillante et d'affronter la vérité.
C'est avec un grand plaisir que j'ai retrouvé dans ce roman le capitaine Mathilde Sénéchal pour une enquête palpitante et pleine de rebondissements. Car ce n'est pas toujours évident de replonger dans son propre passé pour trouver les clés et les réponses à de nombreuses questions quand on est au coeur de l'enquête. Les 'suspects' ou les personnes qui peuvent aider Mathilde dans sa quête sont des proches qu'elle n'a pas vus depuis trente ans. Avec chacun leur part de mystère et leur face cachée. Elle se heurte d'abord à un silence général, puis les langues se délient. Reste à elle à démêler le vrai du faux et à faire parler ses souvenirs pour que sa mémoire lui revienne.
Le style est aiguisé, on avance à petits pas dans l'enquête, dans les personnages, on essaie de comprendre avec Mathilde, on tente de percer le moindre indice pour y trouver une part de vérité. Le déclic est dans les odeurs, qui lui permettront de remonter les années et de faire ressurgir le passé dans sa mémoire. Un joli coup de coeur pour une histoire sombre et pleine de mystères, addictive à souhait.
312 pages / 19,90 euros
Merci aux Editions Fleuve Noir pour l'envoi de ce roman !