8 septembre 2015
J'ai lu La contre-heure de Sébastien Hoët
Résumé de la 4ème de couverture :
Gilles est professeur de philosophie dans un lycée. Il est séduisant, brillant, un brin iconoclaste, témoin halluciné de la médiocrité moderne. Ce jour de rentrée commence bien mal puisque Victoire, une élève de première, s’est défenestrée du troisième étage du lycée. Une nouvelle année de débâcle dans les couloirs de l’Éducation nationale ? Une jeune femme aux yeux verts y apparaît pourtant, qui pourrait changer le monde. D’une écriture claire et féroce, Sébastien Hoët réussit un premier roman à la forte personnalité, qui, avec intelligence et humour, n’épargne pas grand monde.
Et je m'attendais à un roman très axé sur le milieu scolaire, le lycée, mais cet univers est vraiment uniquement la trame de fond, le décor.
Parce qu'à la lecture des différents résumés que j'avais pu lire, je pensais vraiment que ce roman tournait autour du lycée, du suicide de la jeune Camille, et du quotidien de prof de Gilles. Je m'attendais vraiment à un roman un peu comme Entre les murs, de François Bégaudeau.
Au final, c'est plus la vie 'côté' personnelle de Gilles qui est mise en avant au fil des pages, avec certes des passages avec ses collègues, les profs, avec des instantanés sur l'(in)culture des élèves, avec ses rapports un peu particuliers avec les femmes.
Le sujet principal est vraiment le style blasé de Gilles, le personnage central vraiment anti-héros avec sa personnalité qui en veut à la terre entière, et qui part parfois le soir dans des délires très bizarres...
Certains passages sont assez drôles, avec des clins d'oeil (Je cite : Comment pouvait-on publier un"livre" intitulé Les moineaux de Versailles roucoulent le dimanche soir ? Et ça se vendait par pelleteuses dans le monde entier...), d'autres vraiment très crus (les amatrices et amateurs de Cinquante nuances de Grey auront quelques paragraphes rien que pour eux)...
La jeune Camille suicidaire revient ponctuer régulièrement le récit, avec des chapitres en rupture avec les autres, ce qui casse bien le rythme du livre pour lui donner un petit côté original en mode flash-back. Comme des explications pour justifier son geste.
Parce qu'à la lecture des différents résumés que j'avais pu lire, je pensais vraiment que ce roman tournait autour du lycée, du suicide de la jeune Camille, et du quotidien de prof de Gilles. Je m'attendais vraiment à un roman un peu comme Entre les murs, de François Bégaudeau.
Au final, c'est plus la vie 'côté' personnelle de Gilles qui est mise en avant au fil des pages, avec certes des passages avec ses collègues, les profs, avec des instantanés sur l'(in)culture des élèves, avec ses rapports un peu particuliers avec les femmes.
Le sujet principal est vraiment le style blasé de Gilles, le personnage central vraiment anti-héros avec sa personnalité qui en veut à la terre entière, et qui part parfois le soir dans des délires très bizarres...
Certains passages sont assez drôles, avec des clins d'oeil (Je cite : Comment pouvait-on publier un"livre" intitulé Les moineaux de Versailles roucoulent le dimanche soir ? Et ça se vendait par pelleteuses dans le monde entier...), d'autres vraiment très crus (les amatrices et amateurs de Cinquante nuances de Grey auront quelques paragraphes rien que pour eux)...
La jeune Camille suicidaire revient ponctuer régulièrement le récit, avec des chapitres en rupture avec les autres, ce qui casse bien le rythme du livre pour lui donner un petit côté original en mode flash-back. Comme des explications pour justifier son geste.
L'auteur a écrit des recueils de poèmes, et je trouve qu'on le ressent bien dans certains des chapitres de ce livre. On sent vraiment la touche du poète, l'amoureux des mots. Il y a des phrases très longues, d'autres très courtes. Il y a du rythme. Il y a des métaphores, des allusions, des références, que je n'ai sans doute pas toutes saisies.
Petit détail, il faut attendre la page 173 pour avoir la signification du titre, La contre-heure, en mode explication de texte.
C'est un premier roman surprenant, qui nous apporte des choses que l'on n'attendait pas forcément. Avec un style agréable à lire, des beaux mots, de jolies tournures. Et auquel personne ne restera indifférent. Je pense que selon l'état d'esprit dans lequel on se trouve quand on lit ce livre, on peut le percevoir de différentes façons. Une chose est sûre en tout cas, il a un vrai style et des personnages plus qu'originaux.
C'est un premier roman surprenant, qui nous apporte des choses que l'on n'attendait pas forcément. Avec un style agréable à lire, des beaux mots, de jolies tournures. Et auquel personne ne restera indifférent. Je pense que selon l'état d'esprit dans lequel on se trouve quand on lit ce livre, on peut le percevoir de différentes façons. Une chose est sûre en tout cas, il a un vrai style et des personnages plus qu'originaux.
Merci aux Editions Kero pour l'envoi de ce roman !
Posté par 2petitsloulous à 09:11 - Commentaires […] - Permalien [#]
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